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mardi 6 février 2018

Le carnaval en France

Cádiz, Córdoba ou Las Palmas, le carnaval est très présent dans certaines régions de l'Espagne. Qu'en est-il en France? Voici quelques éléments de réponse...

Niveau Intermediaire: direction Nice


Les batailles de fleurs, tradition du Carnaval de Nice

Les batailles de fleurs, qui nécessitent une quantité impressionnante de fleurs locales, contribuent à la renommée du Carnaval de Nice depuis la fin du XIXème siècle. Nous vous proposons de découvrir les origines de cette tradition placée sous le signe de la beauté et de l’éphémère.

Si les origines du Carnaval de Nice sont bien antérieures, il a fallu attendre 1876 pour que des chars fleuris apparaissent au cours des festivités carnavalesques, à l'instigation du poète jardinier Alphonse Karr et du Comte de Cessole. C’est Andriot Saëtone qui créa la première bataille de fleurs sur la Promenade des anglais (alors même que les autres défilés carnavalesques avec batailles de confettis se déroulaient déjà à Nice). A l’origine, les batailles de fleurs ressemblaient plus à un élégant défilé de chars fleuris qu'à de véritables "batailles" de fleurs et étaient plutôt une manifestation réservée à "l'élite", en marge de la fête populaire.

La bataille de fleurs s’est imposée progressivement comme un événement incontournable du Carnaval de Nice. Ce défilé, auquel toutes les célébrités de l'époque ont participé, jouissait déjà à la Belle Époque d’une renommée internationale.

Les batailles de fleurs niçoises ont inspiré des défilés fleuris dans d’autres villes de la Côte d’Azur ou du monde. La célèbre parade fleurie de Pasadena, aux Etats-Unis a été créée en 1890 par Francis Rowland, après qu'il ait assisté à une bataille de fleurs à Nice. Isabelle, fille de Pedro I du Brésil, s’inspira également du modèle niçois pour célébrer l'abolition de l'esclavage en organisant le premier défilé de voitures fleuries à Rio.

La coutume de jeter des fleurs pendant les défilés de carnaval s’est perpétuée au fil des siècles, mais la Bataille de Fleurs a évolué en un véritable corso fleuri composé d'une vingtaine de chars ornés de fleurs fraîches. De nos jours, le corso des batailles de fleurs offre un défilé de chars allégoriques entièrement fleuris accompagnés par plusieurs groupes musicaux, français et étrangers.

Sur chaque char, deux à trois jeunes mannequins, habillés de somptueux costumes de plumes, de paillettes et de strass créés pour l'occasion, lancent des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes (représentant environ 20kg de Mimosa et fleurs coupées). 4000 à 5000 tiges de fleurs fraîches sont nécessaires à la réalisation de chacun des chars (de 7 mètres de long pour 2 mètres de large et 6 mètres de haut). 90 % des fleurs utilisées proviennent de producteurs locaux : œillets, roses, glaïeuls, dalhias et mimosa sont tout particulièrement mis à l’honneur.

Source: www.gralon.net

Le carnaval de Nice, en images, c'est ça.


Niveau Avancé: remontons vers le Nord et Dunkerque!

LA NAISSANCE DU CARNAVAL DE DUNKERQUE

Les origines du carnaval dunkerquois remontent au début du XVIIe siècle. Le premier document officiel connu parlant de ces festivités est daté du 16 janvier 1676. Dunkerque est alors un port de pêche à la morue en Islande. Ces expéditions durent six mois et sont risquées. De nombreux hommes n'en reviennent jamais. Face à ce danger, les armateurs paient aux pêcheurs une partie de leur solde avant le départ. Une assurance pour les familles. Ils leur offraient également une fête (la « Foye »), l’occasion de se défouler avant d’affronter la mer. De la Foye naîtra la « Visschersbende » (bande des pêcheurs en flamand). Elle se déroulait à l'origine sur trois jours, entre le lundi gras et le mercredi des cendres, marquant le début du Carême. La tradition est restée, ce sont les 3 joyeuses.

ET AUJOURD'HUI ? QUE SONT DEVENUES LES 3 JOYEUSES?

A l'origine, toutes les festivités se déroulaient dans une auberge. Petit à petit, vers la fin du siècle, les pêcheurs et leurs familles se déguisèrent et envahirent les rues de la ville. Aujourd’hui, la passion continue. Participer au carnaval constitue une fierté pour les Dunkerquois. Des dizaines de milliers de personnes assistent à la fête et participent à la folie qui s’empare de toute la ville. Les « bandes », qui se déroulent en général le dimanche après-midi, consistent en un immense défilé où chacun reprend les chants traditionnels. Chacun apporte son entrain, son imagination à la folie ambiante et se sent garant de l'âme dunkerquoise : c'est ainsi que le « masquelour » avance fièrement, la poitrine bombée, la tête droite, le parapluie brandi bien haut.

LE LEXIQUE DU CARNAVAL DE DUNKERQUE

LES “CLET’CHES” ET ACCESSOIRES

Les costumes constituent l’identité carnavalesque. Même si beaucoup d’hommes se déguisent en femme avec chapeau, jupe et porte-jarretelles, le choix du costume reste à la libre expression de chacun.

LES CHAPELLES

Ce sont des « maisons amies » où l’on s’arrête pour se faire offrir à boire, voire à manger. L’idéal pour une halte avant, pendant ou après la Bande, ou encore avant de se rendre au bal.

LA BANDE

C’est le nom donné au « cortège de carnavaleux ». Derrière les musiciens et le tambour major, les carnavaleux en ligne avancent en rangs serrés et chantant les traditionnelles chansons de Carnaval.

LE RIGODON, FINAL DU CARNAVAL

C’est le point d’orgue de la journée (vers 19h) qui rassemble les carnavaleux autour d’une place centrale. Les chahuts s’y succèdent à un rythme infernal, jusqu’à ce que s’élève de toutes les gorges la « Cantate à Jean Bart », hymne que les Dunkerquois chantent main dans la main, genoux à terre et chapeau bas, en hommage au vaillant corsaire.

LE LEXIQUE DU CARNAVAL DE DUNKERQUE (SUITE)

LE CHAHUT

Au signe donné par le tambour major, les cuivres entament une chanson entraînante. Les premières lignes se bloquent et retiennent derrière elles les milliers de carnavaleux qui poussent et sautent.



Les harengs dunkerquois


  • Pourquoi lance-t-on des harengs sur la foule des carnavaleux?
  • Comment mange-t-on les harengs à Dunkerque?
  • Comment s'appelle le hareng fumé que l'on lance à Dunkerque?
  • Que lançait le maire de Dunkerque qui s'appelait Michel Delebarre?
  • Que faisaient les carnavaleux qui en attrappaient un?
  • Combien de harengs lance-t-on depuis le balcon de la Mairie de Dunkerque?
Pour découvrir d'autres aspects du carnaval, cliquez sur ce lien.

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