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lundi 6 novembre 2017

Daniel Pennac

Voici deux exercices portant sur deux romans de l'auteur français contemporain Daniel Pennac: une compréhension écrite sur "Chagrin d'école" et une compréhension orale sur "Journal d'un corps".

Chagrin d'école” (Daniel Pennac)

Observez les mots et expressions soulignés et donnez une structure synonyme en sélectionnant la bonne réponse.
Aucun avenir.
Des enfants qui ne deviendront pas.
Des enfants désespérants.
Écolier, puis collégien, puis lycéen,
j'y croyais dur comme fer moi à cette existence sans avenir.
C'est même la toute première chose dont un mauvais élève se persuade.
Avec des notes pareilles qu'est-ce que tu peux espérer?
Tu t'imagines que tu vas passer en sixième? (En cinquième, en quatrième, en troisième, en seconde, en première...)
Combien de chances, au bac, d'après vous, faites-moi plaisir, calculez vos chances vous-même, sur cent, combien?
Ou cette directrice de collège, dans un vrai cri de joie:
Vous, Pennacchioni, le BEPC? Vous ne l'aurez jamais! Vous m'entendez? Jamais!
Elle en vibrait.
En tout cas je ne deviendrai pas comme toi, vieille folle! Je ne serai jamais prof,
araignée engluée dans ta propre toile, garde-chiourme vissée à ton bureau jusqu'à la fin de tes jours. Jamais! Nous autres les élèves nous passons, vous, vous restez! Nous sommes libres et vous, vous en avez pris pour perpète. Nous, les mauvais, nous n'allons nulle part mais au moins nous y allons! L'estrade ne sera pas l'enclos minable de notre vie!
Mépris pour mépris je me raccrochais à ce méchant réconfort:
nous passons, les profs restent; c'est une conversation fréquente chez les élèves de fond de classe. Les cancres se nourrissent de mots.
Donc, j'étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l'école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n'étais pas le dernier de ma classe, c'est que j'en étais l'avant dernier. Fermé à l'arithmétique d'abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l'apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d'ailleurs aucune activité parascolaire.
Tu comprends? Est-ce que seulement tu comprends ce que je t'explique?
Je ne comprenais pas. Cette inaptitude à comprendre remontait si loin dans mon enfance que la famille avait imaginé une légende pour en dater les origines: mon apprentissage de l'alphabet. J'ai toujours entendu dire qu'il m'avait fallu une année entière pour retenir la lettre a. La lettre a, en un an. Le désert de mon ignorance commençait au-delà de l'infranchissable b.
Pas de panique, dans vingt-six ans il possédera parfaitement son alphabet.
Ainsi ironisait mon père pour
distraire ses propres craintes. Bien des années plus tard, comme je redoublais ma terminale à la poursuite d'un baccalauréat qui m'échappait obstinément, il aura cette formule:
Ne t'inquiète pas, même pour le bac on finit par acquérir des automatismes...
Ou, en septembre 1968,
ma licence de lettres enfin en poche:
Il t'aura fallu une révolution pour la licence, doit-on craindre une guerre mondiale pour l'agrégation?
Cela dit sans méchanceté particulière. C'était notre forme de connivence. Nous avons assez vite choisi de sourire, mon père et moi.
Mais 
revenons à mes débuts. Dernier-né d'une fratrie de quatre, j'étais un cas d'espèce. Mes parents n'avaient pas eu l'occasion de s'entraîner avec mes aînés, dont la scolarité, pour n'être pas exceptionnellement brillante, s'était déroulée sans heurt.
J'étais un objet de stupeur, et de stupeur constante car les années passaient sans apporter la moindre amélioration à mon état d'hébétude scolaire. "
Les bras m'en tombent", "Je n'en reviens pas", me sont des exclamations familières, associées à des regards d'adulte où je vois bien que mon incapacité à assimiler quoi que ce soit creuse un abîme d'incrédulité.
Apparemment, tout le monde comprenait plus vite que moi.
Tu es complètement bouché!
Un après-midi de l
'année du bac (une des années du bac), mon père me donnant un cours de trigonométrie danla pièce qui nous servait de bibliothèque, notre chien se coucha en douce sur le lit, derrière nous. Repéré, il fut sèchement viré:
Dehors, le chien, dans ton fauteuil!
Cinq minutes plus tard, le chien était de nouveau sur le lit. Il avait juste pris le soin d'aller chercher la vieille couverture qui protégeait son fauteuil et de se coucher sur elle. Admiration générale, bien sûr, et justifiée: qu'un animal pût associer une interdiction à l'idée abstraite de propreté et en tirer la conclusion qu'il fallait faire son lit pour jouir de la compagnie des maîtres, chapeau, évidemment, un authentique raisonnement! Ce fut un sujet de conversation familiale qui traversa les âges. Personnellement, j'en tirai l'enseignement que même le chien de la maison pigeait plus vite que moi. Je crois bien lui avoir murmuré à l'oreille :
Demain, c'est toi qui vas au bahut, lèche-cul.

Trouvez un synonyme des mots ou expressions suivants.

  1. j'y croyais dur comme fer
  • J'y croyais totalement.
  • J'y croyais parce qu'on m'y obligeait.
  • J'y croyais mais sans en être véritablement persuadé.

  1. les élèves, nous passons
- Les élèves ne sont jamais les mêmes.
- Les élèves accèdent à la classe superieure.
- Les élèves vont et viennent dans leur école.

  1. Les cancres
- Les maladies dues à une tumeur.
- Les élèves médiocres
- Les dictionnaires

  1. des résultats pitoyables
- Des notes très irrégulières
- Des résultats insuffisants
- Des notes en progression constante

  1. redoublais ma terminale
- Je multipliais les efforts pour finir ma scolarité.
- Je refaisais ma dernière année de lycée
- Je terminais en étant très fatigué.

  1. ma licence de lettres
- Mon diplôme universitaire en langue et littérature françaises.
- Mon permis pour devenir écrivain.
- Mon autorisation pour écrire dans un journal.

  1. Les bras m'en tombent
- Je suis totalement découragé
- J'ai très mal aux bras.
- Je suis vraiment surpris.

  1. Tu es complètement bouché
- Tu parles assez mal, ton vocabulaire est pauvre.
- Tu ne comprends rien à rien.
- Tu ne sais pas articuler quand tu parles.

  1. en douce
- Avec douceur
- Tranquillement
- Sans que personne ne le remarque.

  1. c'est toi qui vas au bahut.
- C'est toi qui vas te coucher.
- C'est toi qui vas faire la cuisine.
- C'est toi qui vas au lycée.



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Trouvez les 7 réponses incorrectes.

  1. Daniel Pennac va bien.
  2. Daniel Pennac met entre deux et quatre ans pour écrire un roman.
  3. Il a souvent des problèmes physiques lorsqu'il écrit des romans.
  4. “Le journal d'un corps” parle de l'histoire d'un corps de la naissance à la mort.
  5. Le livre parle des bons et des mauvais moments que le corps peut vivre pendant une vie.
  6. “Le journal d'un corps” est autobiographique.
  7. Daniel Pennac reconnaît avoir parfois des troubles au niveau sexuel.
  8. Ce livre est une histoire vraie.
  9. Daniel Pennac parle du courage du bien portant.
  10. Pour Daniel Pennac, l'envie de vivre est toujours la plus forte.
  11. Le livre est humoristique.
  12. L'épisode de l'homme à la poche se termine par le vol d'une serviette.
  13. L'homme qui a la sonde guérira.
  14. Daniel Pennac n'aime pas recevoir de visites à l'hôpital.
  15. Daniel Pennac a été hospitalisé après s'être cassé le pied.
  16. Daniel Pennac s'est ennuyé pendant l'interview.   

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